Les parents qui ont déjà fait partir leurs enfants ont certes une image positive des colonies mais ils sont plus critiques que les deux groupes précédents sur la manière dont elles contribuent à favoriser l’apprentissage de la solidarité et l’acquisition de l’autonomie.
Ils se distinguent surtout par des attentes plus fortes sur l’ensemble des caractéristiques proposées et plus particulièrement sur l’opportunité pour leurs enfants de se faire des copains de leur âge. Cet intérêt pour les relations amicales que l’on peut attribuer aux parents mais également aux enfants est associé à une attention particulière pour le projet éducatif. Ils sont en effet très demandeurs d’information sur ce projet.
Par ailleurs, ils citent plus souvent les comités d’entreprises parmi les organisateurs possibles (39% d’entre eux), on peut alors penser que leurs enfants sont partis dans ce cadre.
Souvent Franciliens ou habitants de l’agglomération parisienne (pour 19% et 15 % d’entre eux vs 13 et 11% en moyenne), ils ont arrêté leurs études au niveau du baccalauréat (22% vs 18 %), plus fréquemment encore pour les mères (29% vs 21%). Celles-ci sont plus souvent inactives (14% vs 9% en moyenne) et les foyers monoparentaux sont également plus nombreux (20% vs 16%). Si pour ces derniers, les colonies semblent constituer un mode de garde pour les vacances, elles ne le sont pas pour les mères au foyer.